Historique
Dans les années 1960, l’archevêché d’Antélias fonde une dizaine d’écoles primaires gratuites dans les quartiers les plus populeux et les plus pauvres de la banlieue de Beyrouth pour offrir aux enfants les plus démunis, de toutes nationalités et confessions, une éducation de base d’un certain niveau.
La Guerre
Ces écoles furent gravement endommagées pendant la guerre. Des pertes matérielles considérables ont empêché tout évolution et amené à la fermeture de certaines d’entre elles. Les meubles et le matériel sont parfois délabrés.
Aujourd’hui
L’archevêché a été contraint de fermer quelques-unes de ces écoles pour permettre à d’autres de rester ouvertes. Il ne subsiste aujourd’hui que quatre écoles, après qu’une cinquième ait dû fermer cette année, faute de moyens :
- Ecole Sacré-Cœur – Bourj Hammoud
- Ecole maronite de Saint Joseph
- Ecole Saint Maroun – Baouchrieh
- Ecole Saint Jean Baptiste – Baouchrieh
Elèves
Plus de 75% des élèves sont des cas sociaux, issus de familles en difficulté : parents divorcés, chômage, blessés de guerre, prison, pauvreté et maladies.
En plus de l’éducation, les écoles sont amenées à nourrir et habiller les enfants. Malgré la situation difficile, les écoles gardent un bon niveau éducatif et pédagogique. Leurs élèves sont parmi les premiers de classe dans la suite de leurs études.
Coût
Un montant de 300$ permet de financer le coût d’un élève durant une année. Ce montant dérisoire suffit à scolariser un enfant, à l’arracher à la rue et lui assurer un avenir meilleur.